Sous la poussière

archives et technologies de l'information

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi 3 mars 2008

Sun ouvre son logiciel d'archivage électronique

Sun Microsystems, qui a réalisé le système d'archivage évoqué dans le billet précédent, a annoncé la semaine dernière l'ouverture du code de son logiciel StorageTek 5800.

Comme le dit un commentateur, la stratégie de Sun tend vers le matériel: Try out the software for free; buy the hardware when you're ready for production.

Il est intéressant de lire les cibles du produit sur la page qui lui est dédiée:

  • Digitization and preservation
  • Fixed data access
  • eScience dataset collaboration
  • Medical imaging and records
  • Web harvesting
  • Federated repositories

Soit des institutions peut-être plus sensibles à l'argument "open source". Et pour une fois, ce n'est pas l'archivage à valeur légale (Compliance Archiving) qui est mis en avant, comme sur une autre page du groupe.

La Phonothèque nationale suisse fait office de tiers-archiveur.

Votre service ne possède pas l'infrastructure nécessaire au stockage d'archives numériques? La Phonothèque nationale suisse peut vous aider.

Cette institution a mis en place un système d'archivage numérique conforme au modèle OAIS, destiné à recevoir les fichiers issus de son programme de numérisation. La modularité et la capacité de ce système permettent à la Phonothèque de louer des espaces de stockage à des tiers, pour un coût de 315 francs suisses (soit environ 200 €) par mois et par teraoctet de données.

Si vous devez traiter des données numériques, ce n'est évidemment pas une solution clé en main: le traitement des données reste à votre charge. Mais lorsqu'on travaille à petite échelle, mettre en oeuvre l'infrastructure nécessaire peut s'avérer impossible, et l'externalisation est une solution envisageable.

N'ayant pas eu à m'intéresser à ce sujet, j'ignore si l'offre de la Phonothèque est avantageuse par rapport au marché. Mais une question me vient en tête: peut-on considérer qu'une institution patrimoniale offre des garanties de pérennité plus fortes qu'un tiers-archiveur privé?